12 décembre - 20h00 > 21h15
Adaptation du roman de Perrine Le Querrec par Nicolas Dégremont (Editions la Contre Allée)
Date : Jeudi 12 décembre à 20h
Lieu : Théâtre des Charmes – EU (co-programmation avec le Théâtre du Château)
Durée : 1h15
Genre : seul en scène
Public : à partir de 14 ans
Adaptation et jeu : Nicolas Dégremont
Mise en scène : Frédéric Cherboeuf
Musique et violoncelle : Catherine Fléau
Lumière : Marc Leroy
Costumes : Corinne Lejeune
Décors : Lycée des Arts et Métiers Augustin Boismard
Réalisation du teaser : Florent Houdu
Production : LE QUI-VIVE Théâtre
Co-production : Théâtre Château d’EU – scène conventionnée d’intérêt national – Art en territoire. Avec les soutien de la Ville de Barentin ; la Ville de Bois-Guillaume ; la Ville de Rouen ; le Lycée des Métiers d’Art Augustin Boismard.
Histoire vraie • En 1970, au cœur de la France paysanne, une tragédie familiale donne naissance à une œuvre d’art brut exceptionnelle. 208 mots sculptés à même le plancher par Jean Crampilh-Broucaret, un paysan béarnais décédé à 33 ans de faim et de solitude. 80 lignes brutales et désespérées tracées dans un élan fulgurant de créativité et de folie.
Perrine Le Querrec découvre cette sombre histoire vraie en 2005 et, saisie par sa violence et sa beauté, en fait un livre. Accompagné sur scène par la violoncelliste Catherine Fléau, le comédien Nicolas Dégremont souhaitera ensuite donner un corps et une voix à Jean Crampilh-Broucaret, dit « Jeannot le Coupable », en créant un seul-en-scène poétique et bouleversant.
À travers cette histoire, le public est invité à poser un regard sensible sur les fragiles, les différents, les marginaux et les exclus.
Une conférence sera animée en préambule du spectacle à 18h30 : par Anna-Marie Dubois, responsable scientifique et vice-présidente du musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte Anne (MAHHSA) à Paris.
Entrée gratuite – Réservation conseillée.
Jean Crampihl-Broucaret (1939-1972) est mort en laissant derrière lui une œuvre unique, un plancher gravé, connu sous le nom de Plancher de Jeannot depuis sa découverte en 1994, par un psychiatre de Pau, le docteur Guy Roux. Mais que sait-on des intentions de son auteur ? Quand en a-t-il entrepris le projet ? Comment en a-t-il pensé et anticipé la réalisation dans la maison d’un village béarnais du Vic-Bilh, ce « vieux pays » des Pyrénées-Atlantiques ? S’agit-il d’un réquisitoire ou d’un testament témoin de ses souffrances ? Ce sont là les questions auxquelles nous tenterons de répondre.
Rencontre avec les artistes à l’issue du spectacle