Genre : Petite forme de théâtre musical
Durée : 1h05
Public : Pour tous
Distribution : Jeu & Mise en scène : Nicolas Dégremont – au chant : Blandine Mouquet – au piano : Philippe Davenet
Production : LE QUI-VIVE Théâtre & compagnie
Cette forme de théâtre-musical colorée propose douze des airs les plus connus de Jacques Offenbach pendant sa période Offenbachiade*, ils ont été judicieusement sélectionnés dans ses opérettes, à savoir : La belle Hélène, La Perichole, La grande Duchesse de Gerolstein, et La vie parisienne.
Ces différents morceaux issus des quatre opérettes sont interprétés par la mezzo-soprano Blandine Mouquet, accompagnés par le pianiste Philippe Davenet et joués par le comédien Nicolas Dégremont.
*Offenbachiade : mot dont l’invention est attribuée à Alphonse Daudet pour désigner l’apogée de la carrière du compositeur.
Comme l’art d’Offenbach est d’ajuster la partition à chaque situation dramatique, dans un juste équilibre entre distanciation et émotion et entre dérision et sensualité, nous nous sommes inspirés de l’intuition du compositeur pour donner au spectacle un ton qui oscille entre burlesque, plaisirs, tendresse, passion et légèreté, de cette légèreté dans le meilleur sens du terme, celui de l’équilibre périlleux qu’Offenbach maîtrisait dans une apparente désinvolture.
De même si la part de fantaisie est présente, c’est toujours sans oublier la sensibilité et l’émotion portées dans ses mélodies qui restent dans la tête comme une grande bouffée de bonheur et de joie … ainsi le Maître reprend ses droits !
« Je suis venu au monde à Cologne. […] J’ai joué beaucoup du violoncelle. Je suis arrivé à Paris à l’âge de treize ans. J’ai été au Conservatoire comme élève, à l’Opéra-Comique comme violoncelliste, plus tard à la Comédie Française comme chef d’orchestre. J’ai frappé avec courage pendant une dizaine d’années, mais vainement, à la porte de l’Opéra-Comique. J’ai créé, alors, le théâtre des Bouffes-Parisiens : dans l’espace de sept ans, je me suis reçu, monté et joué une cinquantaine d’opérettes. […] Je suis français depuis [1860] grâce à l’Empereur, j’ai été nommé chevalier de la Légion d’honneur. […] Le succès ne m’a jamais rendu fier, la chute ne m’a jamais abattu. […] J’ai pourtant un vice terrible, invincible, c’est de toujours travailler. Je le regrette pour ceux qui n’aiment pas ma musique, car je mourrai certainement avec une mélodie au bout de ma plume. »
Jacques Offenbach (1819-1880)